Animation
La Plastiline est « vivante » et s’intègre parfaitement dans la technique de l’image par image, où il faut évidemment modifier légèrement la forme chaque fois que la caméra prend une nouvelle image pour donner du mouvement aux personnages, décors, modules. Pour le travail en animation, il convient d’avoir un matériau qui ne durcit pas définitivement, le cinéma d’animation a donc naturellement évolué pour un matériau plus consistant et malléable telle que la Plastiline.
Rapidement, la pâte à modeler trouve une place de choix en animation, avec le King Kong de Willis O’Brien en 1933, où l’on voit pour la première fois des personnages animés en pâte à modeler mêlés avec des acteurs en prise de vue réelle, puis les films d’un de ses admirateurs puis collègues, Ray Harryhausen qui développera davantage le genre.